Galerie du Pistolet d'Or - Achat et vente de tableaux

subglobal2 link | subglobal2 link | subglobal2 link | subglobal2 link | subglobal2 link | subglobal2 link | subglobal2 link
subglobal3 link | subglobal3 link | subglobal3 link | subglobal3 link | subglobal3 link | subglobal3 link | subglobal3 link
subglobal4 link | subglobal4 link | subglobal4 link | subglobal4 link | subglobal4 link | subglobal4 link | subglobal4 link
subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link
subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link
subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link
subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link

Alfred Stevens (Bruxelles, 1823 - Paris, 1906)

Ce tableau a été vendu par la Galerie du Pistolet d'Or

Signature du tablerau

 

LA PLAGE DE POURVILLE - SUR MER

Ancien village de pêcheurs, Pourville-sur-Mer est devenu au début du XIXeS, une station balnéaire très appréciée en Haute_Normandie. Le village, dépendant de Hautot-sur-Mer, non loin de Dieppe, a d'ailleurs attiré de nombreux peintres de talent en son temps, à l'instar de Claude Monet qui y réalisa plusieurs paysages.

Après un développement important dans l'entre-deux-guerres, la station fut en effet l'une des destinations favorites du monde artistique parisien, notamment grâce à la présence de casino et d'autres hotels de luxe. Cernée de falaises, la village de Pourville-sur-Mer séduit également par sa plage de galets et de sable fin, qui donne sur la Manche, ainsi que sa vue imprenable sur Dieppe et ses environs

BIOGRAPHIE:

Peintre. Frère de Joseph Stevens. Formation à l'Académie de Bruxelles chez François-Joseph Navez (1834 - 1835). De 1837 à 1839, il suit aussi des cours chez J. Paelinck et, en 1839 - 1840, chez J.-B. Van Eycken. En 1844, il se spécialise chez C. Roqueplan à Paris et travaille jusqu'en 1849 à l'Ecole des Beaux-Arts chez J.D. Ingres. S'installe à Paris en 1852. Durant cette période, il débute aux Salons de Paris et d'Anvers. Peint des portraits, des femmes, des intérieurs, des tableaux de genre et des marines. A Paris, il fait la connaissance de différents peintres impressionnistes tels que Manet et Berthe Morisot. S'y lie d'amitié avec Charles Baudelaire, Fantin-Latour, Emile Bazille et Puvis de Chavannes. Débute par des tableaux de genre conventionnels, partant d'un sentiment social, que l'on retrouve chez Charles Degroux par exemple.

Vers 1885, il passe à une conception moins anecdotique du genre et choisit ses modèles dans la haute bourgeoise. Avec comme thème central la vie de la Parisienne élégante, il connaît une carrière brillante surtout pendant le Second Empire. Style précis, palette claire et lumineuse. A également été l'un des premiers amateurs de "Japonaiseries" ou "Curiosités japonaises". Troublé par les recherches des impressionnistes, il traverse vers 1880 une crise morale et tente d'abandonner ses thèmes mondains pour travailler sur nature; Courbet et Manet influenceront ses marines de 1883-1885, peintes à Etretat, à Sainte-Adresse, puis à Menton. Mais l'évolution de l'impressionnisme vers le divisionnisme le déconcerte, et il manifestera violemment son hostilité à l'égard de Seurat.

A partir de 1880, il dirige une "Académie Libre" pour jeunes dames à l'Avenue Frochot. Sarah Bernhardt a été l'une de ses élèves. En 1886, il a publié "Impressions sur la peinture" dédiées à Corot. Œuvres dans les Musées d'Anvers, Bruxelles, Ixelles, Tournai, Liège.

-------------------------------------------------------------------------------------------

Alfred Stevens, cet ami fervent de Manet, avait bâti sa réputation sur des descriptions japonisantes de la femme du monde sous le Second Empire; avec une virtuosité rare, il y distribuait d'heureux accents de lumière. Lorsque le peintre descendit sur la côte méditerranéenne, il eut le goût des marines et des coins ensoleillés de Menton; sous l'effet de miroitements lumineux, la facture s'assouplit et le geste acquit une vivacité sténographique que l'artiste semblait s'interdire dans ses tableaux d'intérieur. Egalement dans ses petites marines peintes dans les environs du Havre, "on retrouve la riche palette de l'éminent artiste et l'élégance des tons qui lui est habituelle" lit-on dans L'art Moderne.

Alfred Stevens dut éprouver à sa maturité le désagréable dilemme entre son attirance pour la liberté interprétative de l'impressionnisme et sa réprobation conservatrice devant les audaces techniques sciemment voulues par Monet et ses amis. Ne dévoile-t-il pas la nature de ce dilemme lorsqu'il déclare: "Ces impressionnistes sont fous; je dis fous, et non pas sots. Après tout, j'aime encore mieux le "Sacré nom de Dieu" de l'impressionnisme, que la confiture de Monsieur Bouguereau". L'homme qui avait fondé son art sur les faits mondains de son temps rejetait les allégories insipides du maître de l'académisme "pompier", mais il lui était cependant impossible d'adhérer vraiment au nouveau credo impressionniste et à ses violences.

- "L'impressionnisme et le fauvisme en Belgique", Serge Goyens de Heusch- Fond Mercator Albin Michel, 1988.

Galerie du Pistolet d'Or rue du Hautbois, 35 - 7000 Mons

065/317097 ou 0479/965963

Ouvert le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h30 à 19h.

Email: info@galeriedupistoletdor.com