BIOGRAPHIE:
Peintre, dessinateur, graveur, lithographe. Education privée. Formation au Collège « Notre-Dame-de-la-Paix » et à l’Athénée de Namur. Suis également des cours à l’Académie de Namur chez F. Marinus. Etudie ensuite à l’Université de Bruxelles. Contacts avec des intellectuels français émigrés à Bruxelles. Il crée ses premières lithographies en 1852. Formation dans l’Atelier libre de Saint-Luc avec Constantin Meunier, Charles De Groux et Louis Artan (1854 – 1857). Fonde l’hebdomadaire satirique « Uylenspiegel » (1856 – 1862), auquel contribue également Charles De Coster. Collabore également à la revue des étudiants « Crocodile » (1853 – 1859). En 1857, il s’installe à nouveau à Namur et en 1874, définitivement à Paris. On l’y appelle « le beau Fély ». Les couturières Aurélie et Léontine Duluc deviennent ses maîtresses. Léontine est la mère de Claire Rops qui épousera l’écrivain Eugène Demolder. Séjourne dans les cercles artistiques où il rencontre Ch. Baudelaire, J.K. Huysmans et J. Peladan. Voyage beaucoup. Ses dessins, ses lithos et surtout ses gravures, pour lesquelles il utilise des procédés entièrement nouveaux, constituent avant tout une soupape de sûreté pour son inspiration agressive qui avait un compte à régler avec le conformisme, les mœurs de son temps et la politique. Surtout inspiré par la femme, la plupart du temps séductrice, parfois perverse ou représentée en « femme fatale » dans de nombreuses gravures. Quelques œuvres célèbres : « Enterrement au pays Wallon » (1863), « Pornokrates » (1878), la série « Sataniques » (1883) et pour Barbey d’Aurevilly la série « Diaboliques ». En 1886, il se lie d’amitié avec A. Rassenfosse. Pseudonymes utilisés par F.R. sur quelques gravures et lithographies : Niederkorn, Jules Clarence, Lesly William, Vriel Eugène, Vriel Jules, Spoller, Wehr Heinrich, Marc Bruno. En tant que peintre, il marque une prédilection pour les paysages (de la Meuse), les marines, les vues du littoral dans le style de Théodore Baron.Utilise des touches osées, fluides et aboutit à un impressionnisme spontané. Vers 1860-1870, il peint la plupart du temps des personnages, des portraits de femmes ou des femmes à leur toilette. Après 1870, il crée ses premiers paysages de plein-air. Il travaille en France et sa palette s’éclaircit. Vers 1875-1879, il peint souvent à la Mer du Nord : digue, plage, port, dunes. En 1868, il est co-fondateur de la « Société Libre des Beaux-Arts », en 1875 de la « Société Internationale des Aquafortistes », également membre du Groupe « Les XX » (1886 -1893). Œuvres dans les Musées de Bruxelles, Anvers, Liège, Namur (Musée F. Rops).