Galerie du Pistolet d'Or - Achat et vente de tableaux

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François Heaulmé (Saint-Jorioz, 1927 - 2005)

Cliquez sur l'image pour lire la description du monotype

BIOGRAPHIE:

François Heaulmé est né en Haute-Savoie à Saint-Jorioz le 26 septembre 1927. Il fait des études classiques au collège de Thônes et ensuite à Paris au lycée Michelet.

En habitué du Louvre dès la prime jeunesse, il étudie la peinture sur le "motif", le motif n'étant pas ici l'image d'un modèle extérieur à représenter, mais bien le sujet essentiel de toute peinture, c'est-à-dire la peinture en soi. Exercice du regard pour comprendre ce qui en constitue la substance même. Le peintre va "enquêter sur", "explorer" (indagare disent les Italiens) la réalité multiple de la matière des peintres pour s'en approprier les secrets et trouver l'alchimie de sa propre substance.
Ayant d'abord vécu à Paris et en Champagne, il s'installe en 1967 dans le Lot, près de Cahors. La même année, il commence à s'intéresser à côté des huiles sur toile à la technique du monotype dont il enrichira les ressources esthétiques tout au long de sa carrière, comme en témoigne notamment la remarquable suite inspirée de La Ballade de la Geôle de Reading d'Oscar Wilde (2002-2004).


Après la période "expressionniste" des premières expositions où est encore privilégiée la pleine pâte, il crée à partir des années 70 un autre style et un autre espace, dans des toiles représentant des décors de théâtres plus ou moins vides, ou peuplés d'"êtres" étranges : hommes, animaux, feuilles parfois. Le pinceau, comme discipliné, se plie à une nouvelle ascèse. L'image est dense, profonde, et la touche toute en maigreur. François Heaulmé dans l'atelier. Photographie de Serge Briffaud La chair de la peinture est pourtant bien là, mais moins tactile, elle vibre à l'unisson d'un subtil dépouillement. Le peintre s'en explique dans Le chien du pâtissier, texte qu'il a écrit pour la rétrospective du Musée de Saint-Denis (1986).


Les monotypes de François Heaulmé: frissons sur papier de soie par Jean Rollin
[...] Comment décrire ces monotypes? Ce sont des motifs linéaires et des taches; des raffinements d'ailes, de vrilles et de tiges élancées, des belles de nuit et des griffons dans des corolles; des parterres célestes sur fond de nacre et de velours. Heaulmé poursuit, depuis vingt ans, de passionnantes recherches. Le premier, croyons-nous, à utiliser le papier de soie comme support, il y découvre un moyen parfait d'obtenir le maximum d'intensité chromatique avec le minimum de matière picturale...Publié dans "L'Humanité", décembre 1989.


Heaulmé... la sérénité d’un art dépouillé par Jean-Marie Dunoyer

Heaulmé oscille entre la sérénité d’un art dépouillé, rigoureux, impassible et un expressionnisme morbide. Il s’agit moins d’une recherche qui s’exerce sur deux registres que du comportement d’un être déchiré. Devant le dualisme – le duellisme – d’une exposition qui groupe toiles, dessins, monotypes, on est en droit, en effet, d’imaginer les combats qui se livrent en cet homme. Pour fuir ces hantises que matérialise un bestiaire répugnant, dénoncé par un cruel humour – crapauds, escargots torturés, rats gigantesques et voraces et cette mégère gobeuse de mouches –, il se réfugie dans la peinture pure et quasi géométrique qui juxtapose savamment les surfaces planes aux teintes pâles et assourdies (Coufidou dans l’Atelier, Atelier, le Linge…). L’une et l’autre manière ne supportent pas l’indifférence. Publié dans "Le Monde", février 1983.

   

Galerie du Pistolet d'Or rue du Hautbois, 35 - 7000 Mons

065/317097 ou 0479/965963

TVA: BE0783.136.032

Ouvert le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h30 à 19h.

Email: info@galeriedupistoletdor.com