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Armand Simon (Pâturages, 1906 - 1981)

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BIOGRAPHIE:

Armand Simon est né en 1906, il a connu Achille Chavée et Fernand Dumont sur les bancs de l'Athénée de Mons. Il découvre les "Chants de Maldoror" en 1923 et réalise ses premiers dessins d'inspiration surréaliste en 1933. Il adhère au groupe "Rupture" en 1936 et suit ses amis Chavée et Dumont dans "le groupe surréaliste de Hainaut" sans accorder grande importance aux querelles politiques: "Il n'y a jamais personne qui m'a expliqué s'il y avait des surréalistes qui auraient été staliniens et la différence qu'il y aurait entre ces gens-là et d'autres qui auraient été des trotskystes-surréalistes. Ca, on ne me l'a jamais fait comprendre et je ne sais pas s'il y a personne qui le sait. C'était des mots ça...c'était beaucoup de mots {...} Qu'est-ce que vous voulez foutre avec la politique ? "(interview de J.P. Plongin et X Canonne).

En 1940, Armand Simon collabore avec Chavée, Dumont et Lefrancq a L'invention collective, revue fondée à Bruxelles par René Magritte et Raoul Ubac.

Aux frontières du réel, Armand Simon, de 1939 a 1944 va exécuter plus de quarante dessins pour les chants de Maldoror.

Lorsque l'on considère la vie d'Armand Simon, une chose étonne d'emblée: la volonté d'apparaître en marge de tout groupe artistique, de tout mouvement politique, d'oeuvrer loin des capitales culturelles, de vivre et de mourir dans un hameau du Borinage, coupé du monde.

"S'il fut le solitaire, c'est qu'il demeura très distant d'un surréalisme dogmatique, évita d'épouser les querelles idéologiques des groupes "Rupture" et "Haute Nuit" et considéra avec prudence les courants artistiques et les modes de l'après-guerre. Ce ponctuel du dessin, qui oeuvrait à heures fixes comme si, une fois pour toutes, dès l'aurore, l'imaginaire lui avait fixe rendez-vous, péchait aussi peut-être par un excès de timidité que certains assimilerent à de la paresse ou de la peur" (Xavier Canonne).

 

ARMAND SIMON DEVANT LA CRITIQUE

Armand Simon, le mage de Pâturages (article de presse paru "La Province" le 20 juin 1981)

Lundi dernier. 15 juin. On apprenait la nouvelle : Armand Simon, le �  mage �  de Pâturages, s'en était allé  vers le pays de l'impossible... Quelques jours à  peine auparavant. il nous écrivait encore une lettre - sans doute la derniere qu'il ait tracée d'une ecriture tremblée, d'homme fini... �  Je suis malade... Je ne me suis occupé  de rien question Rétrospective du Grand Hornu... Excuse-moi j'écris très mal. Mes affectueux sentiments, Armand � . La plume avait même glissé  des mains du scripteur, on le voyait à une bavure d'encre. Le sort l'aura en effet voulu : c'est au moment où  se déroule, dans ce qui fut la cathédrale usinière du Borinage - en ce Grand Hornu sacralisé  aujourd'hui par la présence de l'art  une grande rétrospective d'Armand Simon, que celui-ci nous quitte sur la pointe des pieds. C'était bien la seule façon pour Simon de partir, lui qui fut durant toute sa vie un effacé, un silencieux, un solitaire. Armand Simon était né à Pâturages, le 3 mars 1906. Il aimait préciser, souvent : �  On a dit que le climat du Borinage, en ce qu'il comportait d'âpreté et de zones d'ombre, m'avait Influencé ... �  C'est exact. Il passe en effet toute son enfance dans son village natal marqué  par la rude tâche des ouvriers mineurs et les grandes luttes sociales du début de ce siècle. II écoute les récits tragiques de ses voisins. Un jour, conte-t-on devant lui. Le grisou frappe. Impitoyablement. Des dizaines de forcats sont ensevelis et carbonisés. Parmi les victimes, une jeune femme, tres belle. On n'en retrouvera jamais rien. Et pourtant, des mois plus tard, des glaneuses de charbon travaillant sur un crassier proche, découvriront, dans les débris provenant de la galerie sinistrée, la bague de la malheureuse, seul signe rendu de la morte aux vivants. De tels faits laissent, dans une memoire sensible, des traces indélébiles; ils permettent a  tout un theâtre de l'absurde de déployer ses féeries interieures dans l'imaginaire. Toute l'oeuvre future de Simon sera empreinte de ce goût de l'Insolite, de l'horrible, du rêve. Après des études scientifiques à  l'Athénée royal de Mons, où  II rencontre le poète louviérois  Achille Chavée et l'écrivain montois Fernand Demoustier (alias Fernand Dumont qui mourra dans les geôles allemandes - il fut arrêté  le 15 avril 1942), Armand Simon découvre par hasard "Les chants de Maldoror", signés par Isidore Ducasse, comte de Lautréamont. Le jeune Armand Simon est d'emblée conquis.�  J'ai lu cette oeuvre, dira-t-il plus tard, avec l'Impression que je touchais quelque chose de dangereux, d'Interdit� . Ce volume devient son livre de chevêt. Simon a dix-neuf ans. Il écrit, publie quelques textes dans la Revue sincère. Mais déjà , II dessine surtout. Il illustre "Les chants de Maldoror". Il a quitté  les études pour se vouer aux affaires familiales. Plus tard, il aura, temporairement, une activité  de chef de petite entreprise. Bientôt, il renoue avec ses condisciples Chavée et Dumont qui militent tous deux " dans !e mouvement surréaliste.  Avec eux, Simon figure parmi les fondateurs du groupe Rupture. Néanmoins, II se sent plus attiré  par l'aventure artistique que par l'action révolutionnaire de ses amis. Dans l'immédiat  avant-guerre II s'Intéresse aux peintres du bizarre, ce qui alimente en lui le grand moulin de l'insolite et de l'Inquiétant II dessine sans arrêt. Des dessins, tracés d'abord au crayon, puis structurés à  l'encre de Chine, ce qui leur donne l'aspect de gravures finement hachurées. Sa main obéit surtout aux pressions du subconscient. Une oeuvre abondante s'accumule. En 1939, les surréalistes parisiens, plus spécialement le �pape �  de ce mouvement, André  Breton, reconnait en Simon l'un des traducteurs graphiques parmi les plus originaux du moment. Pendant la guerre, Armand Simon continue de travailler dans l'ombre. Son oeuvre connue et appréciée par quelques initiés seulement s'affine et s' épure. Dès la Libération, en 1945, il adhère au "Groupe surréaliste en Hainaut", avec Bury, Van de Spiegele, Lefrancq, Havrenne, Lorent , Lude , Chavée, etc. René  Magritte et Louis Scutenaire conduits chez Simon par Chavée reconnaissent eux aussi le génie du �  mage �  de Pâturages. Il est invité  à  exposer à  la galerie La Boétie à Bruxelles. Dès lors, les amateurs s'intéressent de plus en plus à cette oeuvre originale. Le grand critique parisien, Marcel Brion, commente en ces termes les dessins de Simon �Le monde fantastique dessiné  par Simon, magiquement tiré du non-être pour parvenir à l'Image, construit de fabuleuses légendes dont l'anecdote est différente selon l'homme qui s'en approche�. Cette oeuvre se nourrit de mille fantasmes qui bouillonnent. Des cités s'érigent, parcourues par des monstres, par des êtres cauchemardesques entourés de forêts tordues, d'univers cellulaires, d'animaux hybrides. Chaque oeuvre est ainsi une parade diabolique où les objets Insolites, et souvent Insolents, jouent un rôle original au cour des hallucinations. Dès lors, le succès vient enfin. De nombreuses expositions, tant en Belgique qu'à l' étranger, révèlent l' oeuvre de Simon à ce grand public. En 1973, l'ORTP projette un film réalisé à Pâturages, dans la maison même où  l'artiste habite, à la rue Descamps. La même année, l'administration communale de Pâturages organise de belles manifestations en l'honneur de Simon. Mais cela ne le grise nullement. Jusqu'à  sa mort, avec une humilité quasi monacale, dans une demeure comble de livres et d'oeuvres d'art. Armand Simon Interrogera Inlassablement ses oracles intérieurs. Seul, cette fois. Roger FOULON.

En manière de poème en prose pour Armand Simon. Louis Scutenaire. (Plaquette d'exposition GALERIE LA MAREE 17 au 30 octobre 1975)

Depuis toujours, aussitôt levé il est à la table, prend sa main, son papier et sa plume. Jusqu'à la nuit, il écrit des dessins noir sur blanc avec une sûreté sans pareille. Une fois, il prit des crayons de couleurs, s'effraya, referma son cahier. Cet homme si bon, si net, si simple et calme, accomplit une œuvre agressive, dure, complexe, convulsive. Voilà sa manière de s'en prendre au monde inexcusable qui l'étouffe, de le clouer au pilori avec son visage d'enfer, son cœur et soon corps de pus, son âme d'égout.

Humain, trop humain Simon, c'est comme si tu ne voyais plus la belle saison, les grands arbres de ton parc, ses mille fleurs, ses étourneaux brillant au soleil. C'est comme si l'hiver du monde infâme, informe, qui te serre la gorge avait pour toujours effeuillé les arbres, fané les fleurs, noirci les étourneaux.

Et malgré toute l'horreur que tu rends si présente, si pareille à ce qu'elle est, qu'elle presiste à vouloir être, un charme, une douceur sourient dans tes ouvrages. C'est parce qu'en même temps que cet univers qu'il faut détester, tu y es, toi aussi, tout entier avec tes regrets, toi qu'il faut aimer.

 

Armand Simon: Aux frontières du surréalisme (Plaquette d'exposition GROUP2 GALLERY 5-3/3-4-1999)

... Un second groupe s'est constitué à la Louviere, autour d'Achille Chavée, avec les écrivains M. Parfondry, A. Lorent, F. Dumont, A. Lude et M. Havrenne, le photographe M. Lefrancq et les peintres ARMAND SIMON et Van de Spiegele. Plus proche à certains égards du groupe de Paris que de celui de Bruxelles, ce groupe "Rupture" publiera en 1935 un numéro unique, mais déterminant de la revue "Mauvais Temps" et organisera en 1936 une exposition internationale du surréalisme à La Louvière avec l'appui de Breton et Mesens.Dictionnaire Général du Surréalisme. Ed. Presses Universitaires de France. Edouard Jaguer 1982

"Rupture" se clive dans le courant de 1938; il reste autour de Dumont et Chavée le "Groupe surréaliste en Hainaut" mais dès la fin de la guerre, ce dernier peut annoncer à Magritte la reconstitution d'une formation unitaire baptisée plus tard "Haute Nuit"... SIMON le dessinateur isole trop modeste de Pâturages qui illustre dès avant la guerre Les Chants de Maldoror et peuple son monde imaginaire de personnages déformes et hallucinés...La Planete affolée - Surréalisme, dispersion et influences 1938-1947", Direction des Musées de Marseille, Ed. Flammarion 1986.

La position du groupe est rapidement définie: Rejet de tout dogmatisme; hostilité au conformisme dans l'Art; croyance aux manifestations originales et d'avant-garde... GISELE OLLINGER-ZINQUE 1970 Catalogue de l'exposition "Tendances surréalistes en Belgique "aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Armand Simon existait avec une évidence qu'il transmettait dans d'admirables lettres - il écrivait beaucoup et chaque message était un précieux cadeau pour celui a qui il était adressé - et dans la multitude de dessins qu'il a produit. Surréalistes Wallons, Ed. Labor Achille et Christine Bechet 1987

A l'étal d'un brocanteur, il découvre l'edition Genonceaux des Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont... Il lit cet ouvrage en se cachant, partage entre terreur et émerveillement. Les Chants de Maldoror lui semblent être un texte interdit exhortant à la pratique du mal, un manuel d'horreur et de la subversion... C'est peu de dire que cette lecture perturbe l'existence de Simon: c'est une véritable révelation, déterminant à tout jamais ce que sera sa vie, la quête d'un monde parallèle, d'un autre part... ' . Malgré l'etrange beauté des textes qu'il redige jusqu' en 1934, Simon va refermer la page. Ecrivain, il ne pourra tenir le pari d' égaler Les Chants de Maldoror. Et si les Chants vont entraver la carrière de l' écrivain, ils vont par contre devenir le révélateur de l'univers du dessinateur, de l'illustrateur...Commence alors sa vocation d'écrivain d'images: c'est tout naturellement vers la plume que Simon va se tourner: même trajet de l'encrier à la feuille, mêmes bruits de la plume qui griffe le papier, même silence..."Armand Simon, de l'autre côté du miroir". Les Editions d'Arts Associés Xavier CANONNE 1987

L'artiste crée son monde, son règne - parfois sans en être tout à fait responsable - il ne pourrait spirituellement vivre ailleurs que dans l'un et l'autre.Monographie "Henry Lejeune. dessinateur de l'enfer, peintre du feu". Armand SIMON 1977

 

Armand Simon. L'autre côté du miroir. (article paru dans "L'Echo" le 12 mars 1999)

Né en 1906 a Paturages, Armand Simon est une figure essentielle du surréalisme hennuyer, comme Achille Chavée et Femand Dumont qui furent ses condisciples a l'athénée de Mons. En 1923, c'est la découverte des "Chants de Maldoror". Armand Simon réalise, d'apres eux, une série de dessins étranges qui connaitront la faveur d'un petit groupe d'initiés et qui seront, le début d'une extraordinaire collection de pages longtemps demeurées secrètes, dont le caractère essentiel est d'être curieusement "gênantes"! Il y a chez Armand Simon quelque chose de franchement cruel, une impassibilité amusée devant des situations de cauchemar, une délectation sournoise qui devient un plaisir coupable. Des scènes silencieuses et terrible? se déroulent en des décors orientaux ou vénitiens; dans des châteaux maléfiques; des caves: des prisons ou encore de vieux music-halls désaffectés ou dans l'etouffante atmosphère de jardins clos et tenus secrets. Les personnages sont souvent des fillettes acides ou d'énormes femmes pareilles à des phénomènes de foire qui contrastent par le côté bouffi et spongieux de leur chair avec l'aspect malingre et mal nourri des adolescentes dans une sinistre aventure engagées. Mais il y a aussi des acrobates, des estropiés, des écorchés, des illusionnistes, des monstres mi-terrestres, mi-aquatiques, des êtres en pleine mutation avec des membres se terminant en fibrilles charnues ou d'autres que l'on devine malgré leur absence de formes précises tordus de plaisir ou d'horreur. On n'a jamais rien vu de semblable, le démentiel se parant d'une sorte de vraisemblance qui défie la raison. C'est à proprement parler l' épouvante muette à l' état impur. Le premier contact du grand public avec l'oeuvre d'Armand Simon date de 1970 lors de l'exposition "Tendances surréalistes belges " aux Musée des royaux des Beaux-Arts de Bruxelles. On y decouvrait quatre dessins de l'artiste, à l'encre de Chine, sur papier, d'un format discret mais d'une puissance extraordinaire. Le cauchemar gluant, les chairs-poulpes faisaient leur apparition à côté d'un tas de choses deja traditionnelles d'un surréalisme en passe d'être bientôt académique.. Avec Armand Simon, on levait une pierre humide et l'on decouvrait le monde écoeurant des larves. Depuis lors, on a pu voir, en bien des circonstances deja , de nombreux dessins de l'artiste et l'on demeure toujours interdit devant les angoisses et les hantises qui s'y trouvent exprimées. Claustration, mutilations, étreintes répugnantes, pétrifications, écrasements, lacérations, colères végétales, pourriture de cités imaginaires...Toutes ces choses suscitent a la fois la pitié et l'horreur. Les dessins présentés aujourd'hui s'échelonnent de 1930 a 1970. Tous ne sont pas de même intérêt mais plusieurs sont exceptionnels. Ils illustrent une période encombrée souvent d'élans érotiques laborieux et peu significatifs des véritables formes d'ombre et d'épouvante qui font la grandeur malsaine du solitaire de Pâturages. Il n'est pas inutile de rappeler ici l'importante monographie signée de Xavier Cannone sous le titre: "Armand Simon, de l'autre côté du miroir" . Elle date de quelques années et est bien ecrite, abondamment illustrée, et analyse avec comprehension et amitié la vie étrangement recluse et l'oeuvre tres exceptionnelle de cet " anarchiste du rêve, seul et obstiné ..." .

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Galerie du Pistolet d'Or rue du Hautbois, 35 - 7000 Mons

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Ouvert le lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 14h30 à 19h.

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